Antoni jassogne
Artisan Luthier.
ARTISAN LUTHIER pour instruments à cordes frottées classiques et baroques : VIOLONS – ALTOS – VIOLONCELLES ET ARCHET
Photo de Myriam Rispens
L’atelier
La construction
Je construis personnellement mes violons, également sur commande, du début à la fin, sans utiliser de machine.
La construction est une facette passionnante du métier parce que l’on crée un instrument du début à la fin et on cherche à chaque fois à améliorer sa sonorité et aussi sa beauté extérieure par sa forme et son vernis.
• Les BOIS que j’utilise ont entre 40 et plus de 50 années de séchage naturel, ce qui permet : — une meilleure coupe sous l’outil — beaucoup moins de déformations — une meilleure sonorité.
L’ÉPICÉA provient de ROUGEMONT en SUISSE
- de la POLOGNE (TATRAS)
- L’ERABLE provient de POLOGNE de METTEN et de BUBENREUTH en ALLEMAGNE de l’ex-YOUGOSLAVIE
- du JURA français.
Le DESSIN :
Je ne fais pas de copie. Ce sont des modèles personnels.
Les principes du plan du violon, de l’alto ou du violoncelle sont tout à fait géométriques : le dessin de l’instrument contient le NOMBRE d’OR dans toutes ses proportions, y compris l’ouïe et la volute. J’utilise uniquement la règle et le compas.
À l’époque des Cathédrales, tous les corps de métiers, les architectes, les menuisiers, les charpentiers, les peintres… utilisaient « L’Art du Trait » ).
La sonorité
C’est dès le début de la construction que je cherche à bien faire sonner l’instrument.
Tout entre en jeu pour obtenir le son que je cherche : un son puissant, rond, chaud, lumineux, rayonnant et enveloppant avec une palette sonore riche.
Il doit être également facile à mettre en vibration et donner l’impression qu’on peut tout jouer facilement.
Le VERNIS que je fabrique est composé :
- de résines naturelles
- d’essences et d’huile de lin vieille.
L’instrument
Un instrument
Comme pour le violon d’Arthur GRUMIAUX, un GUARNERIUS DEL GESU de 1744 dont je me suis occupé pendant 10 ans :
C’était un magnifique violon. Rien n’était symétrique. Il avait une voûte très élevée, ce qui le rendait extrêmement sensible à la moindre variation de température.
Arthur GRUMIAUX venait presque quotidiennement à l’atelier pour que je règle son violon.
LA REMISE EN ÉTAT BAROQUE avec enture et manches aux mesures d’époque, touche et cordier en ébène ou buis avec incrustations, chevilles et chevalets baroques faits à l’atelier.
Sur rendez-vous
Antoni Jassogne
Les archets
Restauration et reméchage
L’artisan
Antoni Jassogne – l’artisan luthier
Après 3 années de menuiserie à l’école du jour et mes études au Conservatoire Royal de Musique de Mons, je suis allé en POLOGNE faire mon apprentissage auprès du Maître Luthier Franciszek MARDULA, pour la technique de construction.
Ensuite, je suis allé chez Jean-Frédéric SCHMITT à Lyon pour la restauration d’instruments anciens et j’ai fait un stage chez Joël MENÈC et jacques FUSTIER à Firminy en France.
Photo de Myriam Rispens